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AUTOUR DE LA PULVERISATION


A2D privilégie l’accompagnement de ses clients par des conseils personnalisés d’ordre techniques, économiques et pratiques tout en respectant les réglementations en vigueur.

Voici un exemple de préconisation faite chez nos clients concernant l’usage du Glyphosate en plein contre différentes mauvaises herbes repoussées ou vivaces.


TECHNIQUES


A2D conseille ses clients sur la base de la connaissance des matières actives des produits commercialisés:
• Autorisation sur les cultures et positionnement (pré ou post-levée, racinaire ou foliaire…)
• Mode d’action (contact, pénétrant, systémique).
• Propriétés physico-chimiques et stabilité des m.a. au pH de l’eau et à la teneur aux cations.
Exemples du GLYPHOSATE : des scientifiques ont calculé que 90 litres d’eau d’une dureté de 100 ppm de carbonate de calcium contiennent suffisamment de minéraux pour neutraliser l’effet de ¾ de litre de glyphosate.
Exemples du CYMOXANIL : (mildiou PdT, vigne…) stable en milieu acide (pH5), mais rapidement dégradé en milieu alcalin (pH>7).
Exemples de l’ETHEPHON : (régulateur céréales) stable en milieu acide (pH<5), mais à pH plus élevé la décomposition commence avec la libération de l’éthylène.

A2D préconise des solutions en fonction de la cible à atteindre (cultures à protéger ou mauvaises herbes à détruire). D’une manière générale, les graminées adventices sont plus difficiles à atteindre que les dicotylédones, de même que les stades jeunes des plantes marquent une plus grande mouillabilité que les plus développés.




Les types de formulations des produits phytopharmaceutiques ont une grande incidence sur la qualité de la pulvérisation, notamment sur la taille des gouttes et leur durée de vie.

Rappel des types de formulations


Les formulations solides :


Les poudres mouillables (WP) :

la matière active est finement broyée (solide) ou fixée (liquide) sur un support adsorbant ou poreux (silice). Des agents tensio-actifs (dodécylbenzène, lignosulfonate de Ca, Al ou Na) et des charges de dilution (kaolin, talc, craie, silicate d'aluminium et magnésium ou carbonate de Ca) sont ajoutés ainsi que des agents anti-redéposition, antistatiques ou anti-mousse. Des stabilisateurs (anti-oxygène et tampon pH) sont inclus pour les rendre compatibles avec d'autres préparations. Ces poudres doivent être dispersées dans l'eau au moment de l'emploi.


Les granulés à disperser (WG) :

granulés obtenus par l'agglomération avec un peu d'eau de matière active, de charge et d'agents liants et dispersants, suivi d'un séchage. Ces poudres doivent être dispersées dans l'eau au moment de l'emploi.


Les formulations liquides :


Les concentrés solubles (SL) :

c'est une solution de matière active à diluer dans l'eau, additionnée d'agents tensio-actifs.


Les suspensions concentrées (SC) :

les matières actives solides, insolubles dans l'eau sont maintenues en suspension concentrée dans l'eau, en présence de mouillants, de dispersants, d'épaississants (bentonite, silice) ou d'agent anti-redéposition, d'antigel (éthylène glycol, urée) d'anti moussants et parfois de bactéricides (méthanal ou formol). Ces préparations sont diluées dans l'eau au moment de l'emploi.


Les concentrées émulsionnables (EC) :

les matières actives sont mises en solution concentrée dans un solvant organique et additionnée d'émulsifiants chargés de stabiliser les émulsions obtenues au moment de l'emploi par dilution dans l'eau.


Les émulsions concentrées (EW) :

la matière active est dissoute dans un solvant organique. La solution additionnée d'agents émulsifiants est dispersée dans une petite quantité d'eau. Cette présentation est moins toxique et moins inflammable que les concentrés émulsionnables.


Pourquoi tenir compte des formulations ?


1) Les formulations solides WG et WG ont tendance à laisser des dépôts de matières actives dans les dépressions entre les cellules épidermiques, alors que les émulsions vont d’avantage se répartir y compris sur les bombements.
2) Les formulations solides WG et Liquides SC et SL/Flow engendrent des pertes par dérive accrues.
Les produits alourdisseurs des fractions fines seront alors précieux pour diminuer les pertes par déport.
3) Les produits ayant une formulation du type aqueux ont en général une sensibilité accrue à l’hygrométrie pouvant induire une perte de taille plus ou moins rapide des microgouttelettes jusqu’à leur transformation en vapeur et de ce fait modifier leur durée de vie (voir tableau formulations et leur incidence sur la taille des gouttes).
Il faudra ajouter des adjuvants luttant contre la volatilité comme les humectants.


Les matières actives sont présentées sous différentes formulations


BIOFIX
l’adjuvant naturel A2D (dérivé terpénique issu de la résine naturelle de pin), est capable de réduire sensiblement la dérive en calibrant les gouttelettes à une taille idéale (autour de 150µ) et en optimalisant l’angle de dispersion de la buse pour donner moins de prise au vent.

De surcroît, l’effet alourdisseur de BIOFIX se mesure visuellement lors d’application à côté de cultures sensibles ou à proximité d’un habitat « rurbain ».

Humectant : engrais azoté uréique
Produits à forte affinité pour l’eau, capables de piéger et retenir l’humidité de l’air. Cette présence d’eau favorise l’absorption des substances actives hydrosolubles (solubles dans l’eau).
Ils maintiennent une atmosphère humide à la surface de la feuille afin de limiter le dessèchement trop rapide de la bouillie, le risque de cristallisation des m.a. et/ou l’évaporation de la substance active.
L’emploi de l’ion sulfate (dans le sulfate d’ammonium) a pour inconvénient de précipiter le calcium présent dans les eaux dures et de provoquer des bouchages de jets.

Il ne faut pas oublier que les adjuvants utilisés en extemporané agissent en complément des coformulants contenus dans le produit (et non pas à la place) ce qui modifie parfois d’autres données comme la sélectivité (exemple de l’huile avec les herbicides), le niveau de pénétration.


Il faut donc les utiliser à la juste dose et avec le plus grand discernement.


ÉCONOMIQUES

Un diagnostic technico économique est proposé lors d’un entretien selon deux objectifs :

1) Une volonté de réduire les coûts à l’hectare.
2) Améliorer la marge nette en sécurisant les traitements.

Nos solutions :

1) A2D conseillera la juste dose de matière active avec l’adjuvant et /ou les produits spécifiques adéquats (la modulation de dose peut aller dans certain cas jusqu’à 50%).
2) Une offre comparative et compétitive vous sera proposée.

La juste dose au bon moment pour garantir le rendement, le respect de l'environnement et la baisse des charges,deviennent la règle.


PRATIQUES

Conseils dans la préparation de la bouillie



Formulation des produits : consulter les étiquettes des produits
Qualité de l’eau : identifier le pH et la dureté, puis nous consulter pour connaître la sensibilité des produits.
Utilisation d’adjuvants : selon mode d’action des substances actives et conditions d’application

Voici les facteurs déterminants dans l’ordre de mise en bouillie :
Formulation des produits, qualité de l’eau, utilisation d’adjuvants


1. Remplir la cuve au moins au ¾ et stopper
2. Mettre l’agitation en route si nécessaire (retour en fond de cuve)
3. Mettre en premier l’adjuvant s’il a une action sur l’eau ou la dispersion
4. Incorporer les produits phytopharmaceutiques dans l’ordre suivant :

a. Les formulations sèches : les poudres, WG…
b. Les SL, SC
c. Les EW, EO
d. Les EC
e. L’éthéphon, les oligos et autres engrais

5. Finir avec l’adjuvant (s’il n’a pas d’action sur l’eau comme BIOFIX ou s’il mousse)
6. Compléter et ajuster le volume d’eau
7. Utiliser si nécessaire un anti-mousse

Conseils lors de l’application

La pulvérisation est au cœur de la réussite des traitements et s’inscrit dans les bonnes pratiques agricoles.
À Montpellier, les travaux de recherche du CEMAGREF ont visé à suivre au plus près la trajectoire des gouttes de pesticides, de la sortie de la buse à la parcelle :
différents modèles mathématiques ont vu le jour. Ils estiment qu’en moyenne, seulement 60 à 80 % des matières actives appliqués atteignent leur cible. Le reste est perdu sous forme de dispersion atmosphérique, dans le sol et dans l’eau.

La mise en œuvre

La prise en compte des caractéristiques de l’exploitation est essentielle :

• Le stockage : nos adjuvants sont concentrés et utilisables à faibles doses et nécessitent donc un emplacement réduit dans le local « phyto » avec une moindre manipulation. Les doses moyennes vont de 0,05 à 0,3 l /hl.

• L’eau de pulvérisation : sa qualité (le pH et la teneur en minéraux)
Les produits acidifiants et tamponnants, sont à mettre en premier dans le pulvérisateur de manière à protéger les molécules les plus fragiles qui deviendraient moins actives.
Cette dégradation est d’autant plus importante que le volume d’eau/ha est élevé et que le temps de traitement est important.
L’intérêt d’utiliser nos adjuvants et nos engrais spécifiques réside dans la possibilité de baisser le volume de bouillie, ce qui permet de réduire la durée de l’application pour travailler dans les meilleures conditions météorologiques.

• Les conditions et les moments d’application (selon les contraintes du métier de l’agriculteur).



Traiter lorsque l’hygrométrie de l’air est supérieure à 60 ou 70 %. Eviter les coups de chaleur (supérieur à 25°).
En conditions limitantes (basse température) l'adjuvant s'utilise pour renforcer la pénétration pour une meilleure efficacité.

La rosée en traitement bas volume :
Elle traduit une hygrométrie importante (60 à 80%) , une ouverture maximale des stomates des feuilles et des cuticules plus réceptives, d’où une réceptivité optimale aux traitements.

Une forte rosée est l’équivalent d’une petite pluie, entraînant un risque de lessivage.
Par contre, une faible rosée est un atout car elle augmente la perméabilité de la cuticule et donc la pénétration du produit. En désherbage, un étalant et/ou fixant (PHYTECO, BIOFIX) limitera fortement le ruissellement.

• L’équipement du pulvérisateur (buses…)

Le choix des buses :

Les buses constituent un des éléments clé de la pulvérisation. Leur rôle est de diviser la bouillie sous pression en une multitude de gouttelettes.
Le brouillard de gouttes aura certaines caractéristiques (diamètre moyen, vitesse et direction des gouttes) dont dépendront l’efficacité du traitement, l’importance de la dérive ainsi que le ruissellement (pertes). Selon le type de buse (fente classique, antidérive, injection d’air…), le calibre, l’angle du jet ainsi que la pression de travail, les caractéristiques de la pulvérisation varieront.

L’utilisateur veillera donc à effectuer un choix judicieux du matériel ainsi que des conditions de son utilisation afin d’optimiser l’efficacité du traitement tout en minimisant les pertes.

Les gouttelettes aux diamètres entre 150µ et 300µ bénéficieront d’un adjuvant antidérive. Dans ce cas, éviter d’augmenter la pression et utiliser BIOFIX qui joue le rôle d’alourdisseur.




LES BUSES


Les buses anti-dérive (buses à pastille, buses à jet plat à dérive limitée ou buses à induction d’air) produisent des gouttes de pulvérisation de grosse taille supérieures à 400 µ.

Ces grosses gouttes (>400µ) sont moins sensibles au déport et à la volatilisation, mais nécessitent l’emploi d’un étalant (BIOFIX, PHYTECO).

Les inconvénients de ces grosses gouttes sont :

- l’étalement et le nombre d’impacts/cm² souvent réduit (dangereux surtout pour les produits de contact).
- leur comportement au moment de l’impact sur la cible : phénomène de rebond ou d’éclaboussures.
- leur tenue sur la cible : phénomène de ruissellement, attention à la présence de rosée à grosses perles.
BIOFIX est capable de réduire remarquablement ces phénomènes. Ses effets « rétenteurs » et « anti-rebond » combinés permettent aux grosses gouttes d’être retenues intégralement sur la cible et réduisent considérablement les pertes dans l’environnement.
BIOFIX est ainsi l’allié naturel des utilisateurs de buses à dérive limitée dans l’emploi de fongicides et d’insecticides à mode d’action de contact ou en fin de période active de pousse.
BIOFIX ne modifie pas le bon fonctionnement des buses à dérive limitée.


Que deviennent les produits pendant l’application ?

Ils s’évaporent

En passant de 20 à 30°C en température et de 80 à 50 % d’hygrométrie (source ARVALIS), la durée de vie des gouttes de pulvérisation peut être réduite de 75%.
Dans ces conditions défavorables, une grande partie de la bouillie se volatilise avant même d’atteindre la cible.
Dans ce cas, un humectant et/ou un fixant (BIOFIX) solutionnera le problème.

Ils dérivent

Lors de la pulvérisation, des gouttes sont entraînées par le vent, parfois sur de longues distances.
Un vent fort provoque :
a) une perte d’efficacité du traitement : la répartition du produit n’est pas homogène et une partie de la bouillie se disperse hors de la parcelle.
b) un risque de phytotoxicité pour les cultures voisines et une dérive du produit vers les cours d’eau, donc un risque de pollution.
Enfin la bouillie atteint les plantes et le sol.
Les solutions consistent à baisser la pression et/ou utiliser nos buses anti-dérives Teejet.



Comment limiter les déperditions de produits ?

SE REFERER AUX PROPRIETES DES ADJUVANTS ET SPECIFIQUES

• Entretien du pulvérisateur :
Après traitement, le nettoyage avec des nettoyants spécifiques est obligatoire pour éviter les effets indésirables sur les cultures suivantes.


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